Ce mercredi à l’Assemblée, les députés ont rejeté l’amendement qui visait à baisser le taux du crédit d’impôt sur la production cinéma.
Le 20 octobre, après un amendement déposé par le député Ensemble pour la République Jean-René Cazeneuve, la commission des finances avait adopté la réduction de 30 % à 25 % du taux du crédit d’impôt cinéma pour les films de plus 7 millions d’euros, et à 20 % pour ceux dont le budget est inférieur. La décision a suscité de nombreuses réactions des organisations professionnelles de la filière, mais aussi l’avis défavorable de la ministre de la Culture. À l’Assemblée nationale aujourd’hui, Jean-René Cazeneuve, devant « l’émotion provoquée et par respect pour l’industrie cinématographique », a finalement retiré son amendement. Le RN l’a toutefois repris via son député Anthony Boulogne, qui a évoqué la nécessité « d’introduire une dose de responsabilité budgétaire ». L’amendement a été rejeté à 176 voix contre, et 70 pour.
En outre, la ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a loué la « stabilité » de l’industrie cinématographique française, qui est un « fleuron de notre paysage culturel ». Un constat partagé par plusieurs députés, notamment Éric Coquerel (La France Insoumise), affirmant que « s’il n’y avait pas tous les dispositifs en faveur du cinéma français, il aurait disparu comme beaucoup de cinémas dans le monde ».
Les députés ont, un peu plus tard, également adopté la prorogation du crédit d’impôt international.


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