Congrès FNCF 2025 : Les Saisons Hanabi s’annoncent

Fais-moi un signe de Mipo Oh © Art House

Juste avant le lancement de la journée des éditeurs à Deauville, Art House annonce en exclusivité plusieurs acquisitions… qui seront au programme des Saisons organisées par l’association Hanabi.

Dédiées au cinéma japonais, les Saisons Hanabi 2026 seront lancées le 28 janvier. Le concept reste le même : 7 jours, 7 films en avant-première pour les cinémas souhaitant participer. À chaque jour son long-métrage inédit, qui sera par la suite distribué par Art House. Trois sont déjà datés, tandis que quatre autres viennent d’être acquis, notamment le nouveau film du prolifique Takashi Miike.

La programmation 2026

Jeudi – La Fille du Konbini de Yuho Ishibashi
sortie le 18/02
À travers les parcours d’une jeune femme qui troque son tailleur de commerciale pour l’uniforme modeste d’une supérette, la réalisatrice Yuho Ishibashi livre le portrait délicat d’une jeunesse en quête de sens, avec l’actrice d’Asako I & II.

Vendredi – Fais-moi un signe de Mipo Oh*
Haru, qui a grandi dans le bonheur avec ses parents sourds, apprend en grandissant que « parler » peut parfois autant unir qu’éloigner… La réalisatrice revient au cinéma avec un récit poignant, tiré d’un essai autobiographique, qui révèle avec pudeur la complexité des sentiments familiaux.

Samedi – Sham de Takashi Miike*
Un instituteur est pris dans un tourbillon lorsqu’une mère l’accuse d’avoir humilié son fils.
Inspiré d’une histoire vraie, ce thriller judiciaire haletant, signé par l’un des plus grands cinéastes japonais contemporains, explore la frontière fragile entre mensonges et réalité.

Dimanche – Love on Trial de Koji Fukada (Cannes Première 2025)
sortie le 11/03
Une jeune idole de la pop commet l’irréparable : tomber amoureuse, malgré l’interdiction formelle de son contrat. Après Love Life, Koji Fukada dévoile, avec une précision implacable, les rouages d’un système destructeur et les tourments d’un amour impossible. 

Lundi – Seppuku : L’Honneur d’un samouraï de Yuji Kakizaki*
À Edo, un vassal du shogun est condamné à se donner la mort pour une faute impardonnable : avoir éraflé l’arc de son seigneur. 
Couronné aux festivals de Londres et Édimbourg, un huis clos d’une rare densité sur les déchirements intérieurs d’un samouraï.

Mardi – Sous le ciel de Kyoto de Akiko Ohku*
À Kyoto, entre l’université et un petit boulot dans des bains publics, Toru reste toujours à l’abri de ses parapluies. Jusqu’à une rencontre… Après Tempura, la réalisatrice Akiko Ohku renverse les rôles : dans son univers imprévisible et coloré, un héros masculin se met en quête d’amour. 

*nouvelles acquisitions pour Art House

Fais-moi un signe de Mipo Oh © Art House

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