Disparition de Danièle Wassermann

Illustration du livre de Danièle Wassermann, co-écrit avec Josiane Valin, “À 40 ans, nous aurons un cinéma, L’âge d’or du cinéma d’art et d’essai” (éditions Maïa, juillet 2021) © éditions Maïa

Figure du cinéma art et essai des années 1960 aux années 1980, l’exploitante parisienne s’est éteinte le 27 septembre dernier. Elle avait 98 ans.

C’est avec son époux Roger que Danièle Wasserman s’est lancée dans l’aventure cinéma. Après ses premières acquisitions de salles parisiennes à la fin des années 1950, à commencer par le Studio Bertrand – l’une des rares salles alors classées art et essai en France – et Les Acacias – qui sera plus tard repris par Simon Simsi –, le couple crée les Studios Saint-Séverin et Médicis – aujourd’hui Reflet Médicis – du Quartier Latin, qui écriront leurs grandes heures avec La Bataille d’Alger, Easy Rider, César et Rosalie… 

Après la mort de son époux en 1965, Danièle Wassermann poursuit son travail avec passion. Elle participe notamment à la création de l’association Cinéma Public qui réunit une quarantaine de salles (municipales ou associatives) et au sein duquel elle mènera également une activité de distribution. 

L’exploitante et distributrice indépendante a pris sa retraite en 1982, et retracé son parcours dans l’ouvrage “À 40 ans, nous aurons un cinéma, L’âge d’or du cinéma d’art et d’essai” (co-écrit avec Josiane Valin, éditions Maïa), paru en juillet 2021.

Illustration du livre de Danièle Wassermann, co-écrit avec Josiane Valin, “À 40 ans, nous aurons un cinéma, L’âge d’or du cinéma d’art et d’essai” (éditions Maïa, juillet 2021) © éditions Maïa