Lors de son Assemblée générale, l’institution cinéphile a adopté de nouveaux statuts « engageant une évolution significative de son fonctionnement et de sa gouvernance ».
Afin de répondre à « une volonté partagée d’assurer une gouvernance plus équilibrée entre partenaires publics et privés », tout en « respectant son ancrage associatif et sa vocation d’intérêt général », la Cinémathèque française connaît une grande transformation, « la plus importante depuis 2003 ». L’État siégera ainsi au Conseil d’administration, affirmant « son rôle de principal partenaire public ».
Une arrivée qui vient combler un manque pointé du doigt par la Cour des comptes lors d’un rapport publié en début d’année, où elle assurait que « rien ne justifie que le ministère de la Culture soit absent du conseil d’administration d’un de ses opérateurs ». En outre, dans un souci de diversité, l’élection des administrateurs s’effectue en binôme mixte, et une parité est imposée au sein du bureau. Enfin, une charte de déontologie « encadre désormais les conflits d’intérêts et les obligations de confidentialité ».
Ces nouveaux statuts entreront en vigueur à l’issue de l’Assemblée générale du 29 juin 2026.


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