La réforme du cinéma marocain prend effet ce 1er septembre.
La législation, qui s’accompagne d’une réorganisation du Centre cinématographique marocain (CCM), vise à mieux structurer la filière. Parmi ses objectifs principaux, figurent « le renforcement de l’attractivité du Maroc pour les investissements nationaux et étrangers » ainsi que « le renforcement du rayonnement du cinéma marocain ».
Initialement prêtes depuis fin 2024, les dispositions ont été soumises, du 29 janvier au 4 février 2025, à l’ensemble des acteurs du secteur (production, distribution, exploitation, festivals et industries techniques). Les consultations ont abouti à un ensemble d’adaptations, afin d’aligner les textes réglementaires « sur les évolutions que connaît le secteur, tant au niveau national qu’international ». Sont notamment concernées les conditions d’inscription et de radiation des contrats au registre national du cinéma, les modalités d’exercice des activités de production, de distribution et d’exploitation, notamment via visa commercial ou “culturel”.
À noter que le dispositif de soutien public à la numérisation, à la modernisation et à la création des salles de cinéma reste en vigueur. Et les exploitants de salles, comme les distributeurs de films, ont jusqu’au 31 août 2026 pour se conformer aux prescriptions de la nouvelle loi cinéma.
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Légende photo : Ana Machi Ana, la comédie hit du cinéma marocain en 2024, a réalisé plus de 200 000 d’entrées et plus de 13 millions de dirhams (1,23 million d’euros) de recettes dans les salles du royaume. Le film sera proposé aux cinémas français par CGR Events, les 27 et 28 septembre 2025. © Spectop Production


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